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-"Histoires de. . ."-
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30 juin 2005

La mutante dont on ne se souvient pas. . . => Chapitre 14

Chapitre 14 : Le début de la fin (1/2)

Mes entraînements à l’Institut s’espaçaient. Je n’allais voir le professeur que de temps en temps, car je trouvais qu’il voulait que je contienne un peu plus mes pouvoirs, alors que je n’en avais pas envie ! Bobby pouvait faire autant de statue de glace et Scott ne se privait pas pour utiliser ses rayons ! Alors pourquoi moi, je devrais m’interdire de les utiliser ? J’arrivais de mieux en mieux à les contrôler, le professeur lui-même l’admettait, mais il avait été mis au courant de Joshua et de ce que j’avais fait, comment je l’ignore, mais il le savait. Il était contre « ce genre de procédés d’effacement de mémoire », même si c’était pour la bonne cause. Je m’éloignai des entraînements de Logan également, mais il m’arrivait de le regretter parfois. Depuis que je lui avais retourné la tête, Logan était celui dont je me sentais le plus proche de l’Institut. J’aimais l’observer lorsqu’il était en ville, l’observer de loin cachée par un arbre et le vent. Je pensais que John n’aimerait pas savoir ça alors je ne lui disais jamais quand j’allais en ville.

Je ne suis pas rentrée à la Confrérie comme le professeur aurait pu le croire, car j’avais retenu ce que m’avait dit Logan à propos de Magnéto et de sa haine envers les humains. Je le respectais car il me respectait mais nos relations n’allaient pas plus loin. John en revanche partait de plus en plus souvent en pleine nuit pour le rejoindre, soi-disant pour « une affaire urgente ». Je me réveillais souvent quand il partait et attendait qu’il revienne pour m’endormir. Mais parfois, il ne rentrait pas du tout. Un soir qu’il revenait des cours, je voulus lui en parler, mais il n’avait pas le temps, il devait retourner à la confrérie. Pareil  le lendemain et le surlendemain. Je m’étais trouvée un travail de ménage chez une vieille dame et un soir où j’étais rentrée plus tôt, je tombai sur John et Remy qui étaient penchés sur une feuille de papier. Lorsqu’ils me virent arriver, Remy plia la feuille et la fit disparaître dans une de ses poches. Après m’avoir jeté un drôle de regard de ses yeux rouges, il s’en alla :

-         Salut Idril, à tout à l’heure John.

Je me retournais vers John.

-         Tu seras encore absent ce soir ? dis-je d’un ton légèrement accusateur.

-         J’aurai préféré rester avec toi, Idril, mais je suis obligé d’y aller.

-         Moui, c’est ce que tu dis à chaque fois John. . .

Je rentrai dans ma chambre pour ne pas avoir à continuer la conversation ; sinon cela aurait dégénéré en dispute, encore. Je l’entendis prendre son blouson et claquer la porte. Mais cette fois, je ne l’attendrais pas comme une conne ! Il n’avait qu’à être là ce soir ! Je pris mon portable et composai un numéro, devenu familier à force de l’avoir composé lorsque j’étais seule le soir.

-         Allô, Bobby ? Vous faites quoi ce soir avec les autres ?

-         On va en ville boire un verre vers 22h, si tu veux venir, tu nous rejoins dans le centre ?

J’acceptai et, bien qu’il n’était que 17h, le soleil commençait déjà à décliner alors je changeai déjà de vêtements. Par désespoir de cause, ce soir, j’avais décidé d’être célibataire et je choisis donc un léger ensemble en cuir. Un dernier coup d’œil dans le miroir et j’enfourchai rapidement ma moto. Mais bizarrement, je me dis que ce serait aussi bien de partir tous ensemble et je pris donc la direction de l’Institut au lieu de celle du centre. J’arrivai à la grille qui s’ouvrit dans un grincement surréaliste et j’allai me garer près de la moto de Logan. Avant d’entrer, quelque chose attira mon attention : la lumière était présente dans le hall mais le reste de l’Institut était plongé dans le noir. Et il n’y avait pas un bruit. Je m’approchai du hall d’entrée quand soudain la lumière s’éteignit. Pas têtue, j’entrai quand même, ne comprenant pas ce qui se passait, quand soudain je fus plaquée au sol par une masse informe. Des griffes s’approchaient de mon cou. Je reconnus Logan, mais ne comprit pas ce qui lui prenait.

-         Logan. . . tentai-je d’articuler. Lâche-moi. . .

Il y’eut un instant de silence et la lumière se ralluma. Et je vis derrière Logan, tous les X-Men en tenue de combat. Tous au complet, il y’en avait même que je ne connaissais pas, comme celui qui ressemblait à un ange ou une tout jeune fille brune à la queue de cheval. Le professeur Xavier s’avança vers Logan et moi, toujours à terre.

-         Lâche-là Logan.

Logan me lâcha mais ne se départit pas de son regard extrêmement dur voire même cruel. Je me relevai avec peine, tellement j’étais surprise de leur comportement à tous ; Le professeur Xavier lui-même semblait se méfier de moi.

-         Que. . . Que se passe-t-il ? Quelque chose ne va pas ?

-         Nous sommes en état d’alerte maximale. Et toi que fais-tu ici ?

-         Eh bien. . . Je m’arrêtai dans ma phrase tellement la réponse me semblait évidente. Je suis venue chercher Bobby et ses amis. Nous avions décidé de sortir ce soir. Je sais que je suis un peu en avance mais. . .

Bobby jaillit du groupe des X-Men et me coupa la parole.

-         Nous n’avons rien prévu du tout ! Cela fait des semaines que je n’ai plus eu de nouvelles de toi !

-         Mais pas du tout ! Je fus réellement surprise. On s’appelle quasiment tous les jours ! Je t’ai appelé tous les soirs où John était absent et tu m’as répondu à chaque fois !

Bobby secoua la tête.

-         C’est impossible Idril. J’ai gelé mon portable par accident il y’a quelques jours. Je n’aurais jamais pu te répondre.

Je le regardai, extrêmement ahurie. Je ne comprenais plus rien ! Soudainement la lumière du hall s’éteignit brusquement. On entendit la voix de Logan :

-         Jamie ! Rallume les lumières !

La voix d’un jeune homme s’éleva dans la nuit :

-         Ce n’est pas moi cette fois ! Je n’ai rien fait ! Le courant est coupé, les interrupteurs ne fonctionnent plus !

-         Mais que se passe-t-il ?

Des voix s’élevèrent dans l’obscurité. Toutes reflétaient la panique. On entendit soudain la voix du professeur :

-         Calmez-vous ! Je pense que ce n’est rien de grave, juste un plomb qui a sauté !

Mais lui-même ne semblait pas convaincu par ce qu’il disait. Quand soudain on entendit une voix menaçante mais pourtant si familière.

-         En es-tu si sûr, Charles ?

La lumière se ralluma. A l’entrée du hall se trouvaient Magnéto et la Confrérie. Eux aussi étaient en tenue de combat.

Juste une petite note : Ceci est l'avant dernier chapitre de l'histoire. Êtes-vous prêt à connaître la suite ?

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Commentaires
É
Pourquoi tu nous demande sa!!Tu sais bien que noius brûlons d'envie de lire la suite!!lol
L
A ton avis ? Bien sur que je suis prête à lire la suite !!!<br /> Ya troooooop de suspense là !!! <br /> Roooh je veux la suiiiiiite ....
L
Quelle Question!!Bien sur qu'ont est près! Ahh quel suspense cruel!(C'est moi qui dit sa...) vite la suiite!^^
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